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Capital.fr

De plus en plus de Français surendettés;

Mois après mois, le nombre de ménages surendettés progresse. En octobre, 19.104 dossiers de surendettement ont été déposés, selon des données communiquées par la Banque de France. Soit plus qu'en septembre (17.662) et qu'en août (16.377).
Ces chiffres confirment la tendance imprimée depuis le début de l'année, après la légère accalmie observée en 2010 sur le front du surendettement. Entre janvier et octobre, 196.432 dossiers ont été déposés. Ce qui représenté une hausse de 8,5% par rapport à la même période de l'an dernier.
Et avec le ralentissement attendu de la croissance en 2012 et le maintien du chômage à un niveau élevé, les perspectives ne sont pas plus réjouissantes. D'ailleurs, le bureau d'études BIPE prévoit une hausse de l'endettement des ménages de l'ordre de 5 à 6% l'an prochain. A plus long terme, il anticipe que leur dette représentera 90% de leurs revenus d'ici 2016, contre 82% en 2010.

Travailler et être surendetté

Ce n’est pas parce qu’on travaille qu’on n’est pas concerné par le surendettement. Les chiffres de ces dix dernières années sont relativement stables : en Wallonie, environ un tiers des personnes en médiation de dettes ont des revenus professionnels. L’emploi, même s’il permet de limiter le risque de manière significative, n’est donc pas une barrière absolue contre le surendettement, loin de là.
L’Observatoire du Crédit et de l’Endettement mène annuellement des enquêtes auprès de la population concernée par la médiation de dettes. Elles font clairement apparaître le phénomène. En 2009 (derniers chiffres disponibles), l’OCE recensait sans surprise 2/3 de personnes sans emploi parmi les “médiés”. Un peu plus de sept pourcents étaient des retraités. Mais ce qui correspond moins à nos représentations habituelles, c’est que 27,3% étaient des travailleurs actifs, soit un gros quart.
Il s’agit majoritairement d’ouvriers (18,2%), puis d’employés (7,2%). On dénombre une proportion plus faible de fonctionnaires et enseignants, et un petit pourcentage de travailleurs indépendants.

Cumul de situations d’emploi difficiles?

Si l’on se place du point de vue de la situation des ménages, et non plus de la seule personne en médiation, on cerne un peu plus précisément la question. Les conjoints des personnes concernées sont majoritairement des personnes sans emploi (70,8%). Mais 24,7% disposent de revenus professionnels (16,1% d’ouvriers, 7,2% d’employés, 1,2% d’indépendants).
La double question que pose cet alignement de chiffres porte évidemment sur le niveau des revenus des personnes en médiation (et ceux de leur conjoint, s’il y en a un), mais aussi sur le cumul de situation socioprofessionnelle difficile.
On remarque ainsi que les ménages composés d’un actif et un inactif constituent un tiers de l’échantillon (32,8%). Et ceux dont les deux conjoints travaillent près de 14%! On s’attendait à beaucoup moins…
Ces chiffres renforcent le constat de la sécurité toute relative que constitue l’emploi face au phénomène du surendettement. Si l’on totalise le pourcentage de personnes en couple qui sont en médiation de dettes et dont au moins l’un des deux conjoints travaille, on obtient un total de 46,6%… C’est loin d’être négligeable.

70% des ménages sous les 1500 €/mois

Article de source Belge voir: mondequibouge.be

Les chiffres officiels du surendettement

Les chiffres officiels du surendettement à fin septembre 2011 viennent d’être publiés par la Banque de France. Ils sont catastrophiques (le nombre de dépôts sur les douze derniers a encore augmenté de plus de 5 % pour atteindre le record de 231 321).
Dans le même temps, les lobbyistes du crédit renouvelable s’auto congratulent et expliquent que six mois après l’entrée en vigueur de la loi Lagarde, ce produit est devenu « responsable », sous prétexte d’une baisse de son coût total de près de 50 % (n’intervenant que dans moins de 5 % des cas). Mieux, ils n’hésitent pas à également affirmer que les crédits renouvelables sont désormais distribués de manière elle aussi plus « responsable », sous prétexte de l’introduction d’une fiche de dialogue (censée permettre une analyse détaillée du budget des ménages, alors que la partie « Dépenses » est en l’état actuel des règlements invérifiable).
Toujours dans le même temps, le parlement vient de rejeter un amendement proposant la création d’un fichier positif, et le gouvernement nous explique qu’en tout état de cause, la mise en place de ce fichier ne sera pas décidée avant la fin de la législature…
Dans ces conditions, comment peut-on encore apporter du crédit aux affirmations des professionnels … du crédit, et surtout, comment ne pas s’interroger sur ......... lire la suite sur : news-banques.com

L'engrenage du surendettement

Le surendettement, Philippe Lioret y a consacré son dernier film, « Toutes nos envies ». L'association Crésus (1) s'y attaque depuis des années. Aujourd'hui, son antenne régionale et départementale tiendra son assemblée générale à Arcachon. Et ce en présence du président de la fédération des associations Crésus de France, Jean-Louis Kiehl. Il dépeint une situation dramatique.
« Nous allons droit dans le mur », résume-t-il en rappelant que la France détient le record en terme de surendettement puisqu'en moyenne les montants se chiffrent à 37 000 euros. A titre d'exemple, en Belgique, la moyenne est de 15 000 euros. « En Gironde, on voit de petits propriétaires concernés. »
2 000 dossiers en Gironde
« Lorsque nous nous sommes créés en 2006, nous venions en aide aux consommateurs. Aujourd'hui, nous ne faisons pratiquement que du surendettement », explique José Martinez, le président de Crésus Aquitaine. D'abord implanté à Arcachon, l'association s'est développée à Andernos-les-Bains, Abzac puis Villenave-d'Ornon. Pour son président, à la différence des autres instances œuvrant auprès des personnes en situation de surendettement, Crésus ne se contente pas de monter un dossier mais de le suivre sur le plan juridique.
« Cette année, nous avons déposé 400 dossiers à la commission de surendettement de la Banque de France. » 400 dossiers sur les 2 000 déposés pour toute la Gironde. Un chiffre qui ne cesse de grimper d'année en année et dont l'évolution n'est pas prête d'être stoppée. Quant au profil des personnes, il y a essentiellement deux cas de figure : les jeunes entre 25 et 30 ans et les nouveaux retraités.
« On n'épargne plus »
« Pour les premiers, c'est souvent à l'issue d'une perte de salaire qu'ils se voient dans l'incapacité de rembourser leurs crédits. Pour les seconds, ils conservent à la retraite les mêmes habitudes que celles prises lors de leur vie active à savoir aider financièrement leurs enfants. Sauf que le salaire n'est plus le même. » Séparations, entrées ......... lire la suite sudouest.fr

Comment sortir du surendettement ?

Le surendettement touche de plus en plus de foyers avec la crise mais ce n'est pas une fatalité. La Banque de France trouve des solutions pour permettre d'échelonner les dettes et des associations sont spécialisées dans l'aide aux consommateurs surendettés.

Cresus face au surendettement

L'association Crésus (Chambre régionale du surendettement social) ne connaît - malheureusement - pas la crise. Cette année, de plus en plus de particuliers en situation financière fragile ont pris rendez-vous auprès de Jeannot Rebelle, le président bénévole de l'antenne dracénoise. C'est qu'un nombre croissant de Dracénois est concerné par le surendettement, après un divorce, une perte d'emploi, une diminution de revenus, en un mot,« un accident de la vie ». Sachant que le surendettement est source d'isolement, de séparation, de déchirement familial, de suicides et de maladie, « ce n'est pas un problème à prendre à la légère ».
Jeannot n'a pas l'habitude de louvoyer :« La crise est bien là ! Il y a beaucoup de demandes ces temps-ci et, plus inquiétant, les 25-35 ans commencent à devenir majoritaires. »
Constituer des dossiers
Accueillir, écouter, accompagner les ménages surendettés et agir en faveur de la lutte contre l'exclusion financière : les missions de Crésus restent sensiblement identiques depuis la fin de l'année 2009 et l'ouverture du local dracénois. Sensiblement, « car nous intervenons sur tout ce qui touche à des problèmes d'argent et donc quelques personnes viennent confier leurs déboires concernant des problèmes conjugaux ou même des arnaques financières. Dans tous les cas, nous les aidons à constituer des dossiers, souvent auprès de la Banque de France pour ce qui est des questions de surendettement.»
Par ailleurs, l'association Crésus cherche à collaborer avec des structures d'action sociale, œuvrant dans le même sens, « sans empiéter sur leurs prérogatives, mais en intervenant, chaque fois que cela est opportun, en appui ou en complément de leurs actions. » Mais jamais en concurrence.

Permanence sur rendez-vous le lundi matin de 9 heures à midi. Tél. 06.09.97.33.48. Adresse : centre Joseph-Collomb, place René-Cassin à Draguignan.
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